Les leviers psychologiques qui te manquent sur YouTube

Salut à toi, c’est Clémence de Cleenk !
L'été se finit, c'est déjà la rentrée. Alors il est temps de se (re)mettre sur les rails et de publier du contenu percutant sur YouTube.
On va être honnêtes : sur YouTube, comme tous les autres réseaux sociaux, la première bataille, c’est d’abord de capter l’attention. Faire une vidéo ultra pertinente, si ton angle de vidéo n'est pas bien choisie, elle ne décollera pas.
Alors non, il ne s’agit pas juste de “mettre des couleurs flashy dans ta miniature” ou d’écrire des titres tape-à-l’œil ou putaclick comme on dit dans le milieu. Derrière une miniature efficace ou des tournures de phrases impactantes, il y a surtout des mécanismes psychologiques. Et quand tu les comprends, tu peux les utiliser intelligemment, sans tomber dans le too-much.
Aujourd’hui, je vais t’en partager cinq que j’applique avec mes clients, avec des exemples concrets que tu peux mettre en place dès ta prochaine vidéo.
- Le pouvoir de l’inachevé
Bluma Zeigarnik (1927) a montré que nous retenons mieux une tâche inachevée qu’une tâche terminée. Notre cerveau déteste ce qui est incomplet !
Sur YouTube, ça veut donc dire jouer avec le manque dans l’image ou dans la narration. Cela peut se concrétiser par une miniature qui cache volontairement une partie du résultat (un avant/après où "l’après” est flouté ou masqué). Un titre qui pose une question sans donner la réponse. Ou encore une intro qui promet une révélation plus tard dans la vidéo.
En clair tu crées une tension et ton spectateur clique et reste jusqu'à la fin parce qu’il veut “fermer la boucle” dans son cerveau.
- De l’inachevé au manque d’information : l’info-gap
Ce qui est intéressant, c’est que ce mécanisme a un poto très proche : l’info-gap, théorisé par George Loewenstein (1994).
Là où l’effet Zeigarnik s’applique à une action inachevée, l’info-gap s’applique à une lacune dans nos connaissances.
Quand on prend conscience qu’il nous manque une info, ça déclenche une curiosité quasi irrépressible. Sur YouTube, c’est typiquement le rôle d’un titre comme : “Pourquoi 90 % des chaînes stagnent après 6 mois ?”. Tu mets en lumière un trou de savoir et le spectateur clique pour le combler et ressentir une satisfaction.
Alors que Zeigarnik agit sur l’inachevé dans l’action, l’info-gap agit sur l’ignorance perçue.
Et la tu vas me dire "ah mais ouii, c'est ca qu'on appelle le fameux FOMO ?? Eh ben non toujours pas !
3. Quand la curiosité devient peur : le FOMO
Parfois, cette curiosité bascule dans une émotion encore plus forte : la peur de rater quelque chose. C’est ce qu’on appelle le FOMO (Fear of Missing Out).
Là, le spectateur ne cherche pas seulement à combler une lacune cognitive, mais il craint de passer à côté d’une opportunité ou d’un savoir que “tout le monde” aura vu, sauf lui.
Par exemple sur YouTube, ça peut concrétiser par : “Dernière chance d’utiliser cette méthode avant qu’elle ne disparaisse !” ou “Cette vidéo va être supprimée d'ici 24h.”
Zeigarnik joue sur l’inachevé, l’info-gap sur le manque d’information et le FOMO sur la peur de manquer une opportunité. Trois leviers différents, mais reliés par la même idée : créer une tension que le cerveau veut absolument résoudre !
Ces 3 leviers montrent une chose : capter l’attention, ce n’est pas une question de chance ou de hasard. C’est de la psychologie appliquée.
La mauvaise nouvelle ? Cet article s’arrête ici.
La bonne ? Le prochain arrive bientôt, avec d’autres leviers psychologiques pour retenir l’audience une fois qu’elle a cliqué.
Et là, je te laisse avec un petit choix :
- Soit tu restes sur un inachevé (coucou Zeigarnik).
- Soit tu t’abonnes pour ne pas rater la suite (fais gaffe au FOMO).
À toi de voir !
Cleenk ;)
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